"Routine" laissait espérer une expérience proche d’"Alien: Isolation". Et, en un sens, on s’en approche… mais seulement dans l’intention.
Le problème majeur apparaît immédiatement : le jeu est extrêmement lent. On ne reçoit quasiment aucune information, et il faut fouiller pendant de longues minutes avant de dénicher le moindre indice.
Vous allez me dire : oui mais c'est ce qui fait le charme du jeu !
Effectivement, et cette lenteur pourrait fonctionner... si une menace planait réellement, comme lorsqu’un robot vous poursuit, où la tension grimpe naturellement.
Malheureusement, au début du jeu, alors qu’il n’y a aucun danger, ces phases interminables de recherche cassent totalement le rythme. Après une heure ( je suis un peu lent pour fouiller et trouver les indices ) à avancer au ralenti, à fouiller, à lutter contre l’ennui, j’ai fini par... fermer le jeu. Toujours aucune rencontre, aucune montée de tension.
Seule l'ambiance (pas assez solide) est là pour rattraper le tout.
Comparé à Alien: Isolation, "Routine" s’effondre là où il devrait briller. L’erreur est pourtant connue dans ce type de jeu, et ils sont tombés dedans.
ROUTINE c'est 13 ans de longue attente, c'est la promesse d'un jeu d'horreur à la première personne ultra détaillé dans l'espace, avant même que Alien Isolation sorte.
Bien que l'intro soit folle en terme de minimalisme avec sa définition du mot ROUTINE, j'avais peur, peur d'être déçu pendant les 30 premières minutes.
Puis ROUTINE te présente l'horreur comme tu ne l'as jamais vu, la peur des automates. Il le fait parfaitement. Avec une touche de répétitivité, mais ça fonctionne étrangement super bien.
On retrouve une inspiration des plus grands, Dead Space avec son TRAM, et naturellement 2001: L'odyssée de l'espace.
ROUTINE fait l'excellent choix de ne pas mettre d'HUD, tout est intégré dans le jeu, ce qui offre une immersion de DINGUE, même la sauvegarde doit se faire entièrement à travers des projecteurs, sans jamais afficher un menu.
Le Sound Design fait parti intégrante du jeu, c'est assez dingue à quel point il est poussé. Il fait un immense travail sur l'excellente ambiance que propose ROUTINE. L'ambiance est aussi géré par la lumière tout simplement parfaite.
ROUTINE c'est vraiment un projet avec énormément d'avance, même 13 ans après. Le jeu ne fait pas "peur", le jeu vous fait simplement ressentir une ambiance ultra pesante.
"Routine" laissait espérer une expérience proche d’"Alien: Isolation". Et, en un sens, on s’en approche… mais seulement dans l’intention.
Le problème majeur apparaît immédiatement : le jeu est extrêmement lent. On ne reçoit quasiment aucune information, et il faut fouiller pendant de longues minutes avant de dénicher le moindre indice.
Vous allez me dire : oui mais c'est ce qui fait le charme du jeu !
Effectivement, et cette lenteur pourrait fonctionner... si une menace planait réellement, comme lorsqu’un robot vous poursuit, où la tension grimpe naturellement.
Malheureusement, au début du jeu, alors qu’il n’y a aucun danger, ces phases interminables de recherche cassent totalement le rythme. Après une heure ( je suis un peu lent pour fouiller et trouver les indices ) à avancer au ralenti, à fouiller, à lutter contre l’ennui, j’ai fini par... fermer le jeu. Toujours aucune rencontre, aucune montée de tension.
Seule l'ambiance (pas assez solide) est là pour rattraper le tout.
Comparé à Alien: Isolation, "Routine" s’effondre là où il devrait briller. L’erreur est pourtant connue dans ce type de jeu, et ils sont tombés dedans.
ROUTINE c'est 13 ans de longue attente, c'est la promesse d'un jeu d'horreur à la première personne ultra détaillé dans l'espace, avant même que Alien Isolation sorte.
Bien que l'intro soit folle en terme de minimalisme avec sa définition du mot ROUTINE, j'avais peur, peur d'être déçu pendant les 30 premières minutes.
Puis ROUTINE te présente l'horreur comme tu ne l'as jamais vu, la peur des automates. Il le fait parfaitement. Avec une touche de répétitivité, mais ça fonctionne étrangement super bien.
On retrouve une inspiration des plus grands, Dead Space avec son TRAM, et naturellement 2001: L'odyssée de l'espace.
ROUTINE fait l'excellent choix de ne pas mettre d'HUD, tout est intégré dans le jeu, ce qui offre une immersion de DINGUE, même la sauvegarde doit se faire entièrement à travers des projecteurs, sans jamais afficher un menu.
Le Sound Design fait parti intégrante du jeu, c'est assez dingue à quel point il est poussé. Il fait un immense travail sur l'excellente ambiance que propose ROUTINE. L'ambiance est aussi géré par la lumière tout simplement parfaite.
ROUTINE c'est vraiment un projet avec énormément d'avance, même 13 ans après. Le jeu ne fait pas "peur", le jeu vous fait simplement ressentir une ambiance ultra pesante.
